La FVP

La Fondation vaudoise de probation (FVP) est une institution au sens des articles 80 ss du Code civil suisse, créée le 3 octobre 1895. Elle est l’autorité chargée de l’assistance de probation et assure un service social pénal et postpénal.

Elle a pour but de répondre aux besoins des personnes majeures touchées par la justice pénale, d’exercer une mission de prévention de la récidive et de favoriser leur insertion sociale.

La mission de la FVP est inscrite dans les statuts de l’institution et se réfère au cadre légal du Code pénal suisse (art. 93 CPS, 96 CPS et 376 CPS), ainsi qu’au règlement de l’autorité de probation précisant ses tâches et compétences. Notre institution fait partie intégrante de la chaîne pénale.

Notre objectif est ambitieux, car il doit permettre à chaque individu d’identifier les causes qui l’ont amené à commettre un délit et de lui donner les moyens de sortir de la délinquance.

Notre mission de prévention implique prioritairement une aide ciblée, ainsi qu’une évaluation permanente de ses effets.

Principes fondamentaux

Les activités de notre fondation sont construites sur des principes fondamentaux qui caractérisent au quotidien une action sociale spécialisée au service de la justice pénale.

Tout en tenant compte de l’ordre et la sécurité publique, ces principes se traduisent par une approche bienveillante et sans complaisance des probationnaires.

Prévention de la récidive et soutien à l’insertion sociale vont ainsi de pair.

La FVP a le devoir de renseigner l’autorité et de dénoncer tout fait qui pourrait motiver son intervention rapide.

Ces principes se définissent essentiellement par :

Ouverture

Chaque personne est accueillie avec discrétion, sans jugement de valeur, indépendamment de son parcours pénal, dans le respect de sa culture et de ses objectifs personnels.

Disponibilité

La FVP demeure disponible pour chaque personne et favorise la relation de confiance.

Rigueur

Chaque personne suivie poursuit des objectifs de réinsertion qui doivent s’inscrire dans le respect de l’ordre et la sécurité publique. Chaque agent de probation veille avec rigueur à l’application de ce principe.

Assistance et conseil

La FVP s’attache à motiver chaque personne à s’engager dans un processus de responsabilisation, afin de parvenir à une autonomie hors de la délinquance.

Conseil de fondation

Les membres du Conseil de fondation sont les suivants :

Bureau

Présidente : Mme Muriel Epard, Ancienne Présidente du Tribunal cantonal

Vice-Président : M. Raphaël Brossard, chef du Service pénitentiaire

Trésorier : Me Gilles Guignard, Notaire

Secrétaire : Mme Patricia Aeschlimann, Présidente du Tribunal des mesures de contrainte et d’application des peines

Membres de droit

M. Eric Cottier, Procureur général

M. Antonello Spagnolo, Directeur de l’insertion et des solidarités, Direction générale de la cohésion sociale

M. Patrick Auberson, Premier Président du Tribunal des mineurs

M. Alexandre Viscardi, Chef de l’Office d’exécution des peines

Autres membres

Mme Sylvie Bula, Commandante de la Police cantonale

Me Jérôme Bénédict, Avocat

Mme Christine Chevalley, Syndique de Veytaux, représentante de l’Union des communes vaudoises

Mme Martine Monnat, Ancienne médecin cantonal adjoint, section addictologie, service de psychiatrie

M. Donovan Tésaury, Président du Tribunal d’arrondissement de La Broye et du Nord vaudois

Organigramme

organigramme

Projet pilote Objectif Désistance

Objectif Désistance – Un projet pilote pour la Probation

Objectif Désistance (OD) est un projet de la Commission latine de probation, organe du Concordat latin sur la détention pénale des adultes.

Innovant, pertinent et reproductible, il est financé par l’Office fédéral de la justice et les cantons latins et soumis à une évaluation scientifique, confiée à l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. Ce projet pilote s’articule dans la complémentarité et la continuité des outils offerts dans le cadre de la gestion des risques. Il puise ses origines dans une préoccupation de la probation latine de mieux formaliser et conjuguer ses pratiques. Il propose un modèle d’intervention commun à l’ensemble des entités latines préposées aux suivis des personnes condamnées en milieu ouvert sous mandat d’assistance de probation, ciblant les facteurs qui augmentent la probabilité de s’engager avec succès dans un processus de cessation des actes de délinquance. Nous vous invitons à visionner « Ma vie m’appartient » qui a pour but d’illustrer le déploiement du projet pilote Objectif Désistance et de donner l’occasion à un large public de pouvoir se familiariser avec ce nouveau concept de la prise en charge sociale des délinquants.

La stratégie d’intervention orientée désistance se fonde sur les connaissances les plus récentes en la matière, lesquelles soulignent notamment que les agent·e·s de probation peuvent jouer un rôle fondamental pour favoriser l’abandon progressif d’une trajectoire délinquante et le maintien d’une vie conventionnelle. Elle s’articule autour des trois principales dimensions réputées nécessaires d’être investies et décrites dans ce court film d’animation. Les membres de la Commission latine de probation sont convaincus que ce projet, débuté au mois de février 2019 pour une période de 3 ans, constitue une opportunité décisive de rendre leurs méthodes d’intervention encore plus performantes sur le plan de l’insertion sociale des délinquants et de la sécurité publique. Confronté de plein fouet aux conséquences de la pandémie, la Commission latine de probation est dans l’attente d’une réponse de l’Office fédéral de la Justice quant à une prolongation d’une année du projet. Epalinges, le 19 novembre 2020.

A visionner « Ma vie m’appartient » , une description animée du projet OD

A écouter « A l’Ombre, ma lumière » Un podcast réalisé dans le cadre d’une activité OD, avec la collaboration de Forum Culture